Du death-metal technique, brutal et aventureux (avec un morceau de clôture, The Tyrant, de plus de 16 minutes), voilà ce qui attend l’auditeur curieux de connaître cette vision de l’Odyssée, poème épique écrit par Homère sur le voyage d’Ulysse pour revenir parmi les siens. Le groupe français y déploie une incroyable maîtrise de la mise en place, renforcée par un growl massif et des guitares qui n’ont pas oublié qu’il était possible d’aligner de superbes lignes mélodiques entre deux riffs en palm-mute d’une sauvagerie sans nom. Conceptuel et brutal, mais jamais gratuit. Guillaume Ley