Un enregistreur très rock’n’roll, qui encaisse la puissance de feu d’un groupe amplifié et les fréquences graves, c’est ce que Philips a réalisé avec ce nouveau Voice Tracer.
La série Voice Tracer propose différents dictaphones dans une fourchette
de prix plutôt large (on trouve des modèles allant d’environ 50€ à presque 500€). Avec le modèle DVT6510, la marque s’attaque à un segment particulier, celui des musiciens à la recherche d’une solution nomade efficace, qui tient dans la poche. L’argument principal de cet appareil, c’est sa capacité à encaisser de grosses pressions acoustiques comme celles délivrées par les grosses caisses et les amplis basse. On a donc fait subir l’épreuve de la répétition à notre dictaphone. On a poussé le vumètre dans le rouge, et le son n’a pas craqué (ni clic numérique ni d’autres mauvaises surprises). En revanche, une légère compression du signal se fait entendre. En baissant le niveau d’enregistrement, on gagne en naturel. On distingue bien le kick et la basse en plus du reste des instruments. On regrette seulement que l’ergonomie des menus et le pilotage soient un peu complexes. Mais avec du temps, on finit pas saisir les automatismes. On se réjouit en revanche de l’adaptateur XLR inclus qui permettra de placer un micro externe à la place de ceux intégrés à la machine. En plaçant un petit préampli avant, on peut alors bénéficier de l’égalisation et du compresseur analogiques de ce dernier, et le son obtenu est encore meilleur. Une bonne solution pour les prises rapides en répète et éviter la case smartphone pour un résultat plus « pro ». Guillaume Ley
Caractéristiques