Formé pendant la pandémie de 2020, Kadabra revient avec « Umbra », deux après son premier album, qui fait une nouvelle fois la part belle à un heavy rock largement influencé par les années 70. Solos et arrangements psychédéliques (Fuzz, Wah, nappes d’orgue discrètes mais quasi omniprésentes, voix planante) soutenus par une très solide section rythmique, le trio américain maîtrise à merveille les codes du genre et peut aujourd’hui – à juste titre – se vanter de boxer dans la même catégorie que Uncle Acid & The Deadbeats, All Them Witches ou encore DeadMeadow. Un joli tour de magie et une bonne occasion de flirter avec le diable en toute impunité.