La marque de Mike Matthews possède un beau savoir-faire en matière de fabrication de nappes. Et si sa pédale Freeze était un peu légère, en revanche, sa Superego était excellente. Mais pour faire de vraies jolies ambiances avec un son « figé », il manquait des effets de modulation ou de spatialisation. C’est chose faite avec la Superego+.
Quoi de neuf ? Tout simplement l’ajout
(entre autres) d’un multi-
effets et d’une entrée pour
pédale d’expression. Au
menu, 11 effets qui tiennent
la route (Delay, Tremolo, Rotary, Flanger, Echo, Phaser...), et une paire de potards pour régler l’effet retenu. Pour le reste, il va falloir conserver le mode d’emploi non loin de vous au cours des premières heures d’utilisation, ne serait-ce que pour choisir le bon mode de fonctionnement. Car, c’est une autre nouveauté : la Superego+ a désormais 5 modes de fonctionnement : Moment, Sustain, Auto, Latch et Live FX. Les 4 premiers permettent de faire des nappes de différentes manières (certains en gardant le pied sur le footswitch, d’autres en actionnant juste le mode sans rester le pied sur la pédale). Gros point positif, on peut donc appliquer des effets au son qu’on veut geler, mais on peut aussi se servir des effets indépendamment (un effet à la fois, quel que soit le mode retenu, mais c’est un vrai plus malgré tout). Et en plus, vous disposez d’une boucle pour ajouter des pédales extérieures ! Si l’utilisation demande une vraie pratique, le résultat est grisant pour qui aime l’expérimentation. Une pédale d’effet certes spécialisée, mais bien conçue. Guillaume Ley
Caractéristiques