Morceau culte, qui a servi d’axe à un documentaire réalisé par Jean-Luc Godard, Sympathy For The Devil vient casser l’image du riffeur armé d’une Telecaster que certains se faisaient de Keith Richards.
La guitare
L’enregistrement filmé des sessions studio de 1968 fut l’occasion de découvrir un Keith Richards, Gibson Les Paul en main (guitare qu’il jouait de plus en plus souvent sur scène depuis deux ans). Il s’agissait d’une version Custom Black Beauty à trois micros, sujette
à de nombreuses discussions. Était-
elle de 1957 ou de 1958 ? Était-ce bien
la seconde qu’il possédait (il en a eu quatre) et qu’il a peint en partie ? Le fait est qu’elle a surtout servi en solo sur ce morceau, puisque la rythmique est jouée à la guitare acoustique par Brian Jones. Si vous avez une Les Paul, tant mieux. Sinon, choisissez plutôt une guitare avec un humbucker au chevalet (avec un niveau de sortie moyen), micro utilisé pour cette chanson.
Le son
Un micro chevalet, c’est déjà aigu. Mais comme si ça ne suffisait pas, les réglages en ont encore ajouté une bonne dose. Keith Richards aurait enregistré sa guitare sur un ampli Vox. Certains évoquent le classique AC30, ainsi qu’un modèle Vox Supreme (une tête à transistors), tous deux présents au studio. On parle aussi d’un Treble Booster. C’est à croire que Richards a voulu reproduire le son d’une Telecaster en cherchant à donner un côté plus clinquant à sa Les Paul. Pensez donc à un son avec une bonne dose de médiums et d’aigus pour renouer avec
ce timbre d’époque. Bien entendu, un ampli de type Vox est préférable (ou une émulation d’un son dit « à l’anglaise » souvent proposé sur les amplis à modélisation). Réglez avec soin les médiums, qui aident à sortir du mix.
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