La livraison du nouvel album de Metallica, « Hardwired… To Self-Destruct », est prévue pour le 11 novembre 2016. En attendant, voici les premières informations sur un disque que les fans du groupe attendent avec impatience.
Il y a une dizaine de jours, Guitar Part était convié dans les bureaux d’Universal France pour écouter le tout nouvel opus de Metallica, « Hardwired… To Self-Destruct ». De nombreux médias spécialisés (radios, magazines, webzines, etc…) étaient également présents. Mais avant de pouvoir découvrir l’objet du désir, il fallait montrer patte blanche, le secret du présent disque devant être aussi jalousement gardé que la couronne de la Reine d’Angleterre l’est : dépôt des téléphones portables, des manteaux et autres sacs personnels pouvant éventuellement contenir des enregistreurs. On ne sait jamais avec ces satanés journalistes… Une note d’information, rédigée en anglais, demandait également aux personnes présentes de ne rien divulguer quant au contenu de « Hardwired… To Self-Destruct » (aucune mention sur les titres de l’album, pas de commentaires sur les textes, les thèmes abordés, etc…) et ce, jusqu’au 1 novembre. Après une collation hawaiienne des plus agréables, un stylo dans une main et le tracklisting de l’opus en question dans l’autre, l’écoute pouvait enfin commencer. Surprise du chef, « Hardwired… To Self-Destruct » est composé de 2 galettes. Question décibels, la maison de disques se montre là aussi généreuse. Un nouvel album de Metallica ne peut que s’écouter fort. Très fort, même… Top départ pour 80 minutes en compagnie des Four Horsemen.
Disque 1
Hardwired
Une entrée en matière des plus prometteuses. Du thrash un brin oldschool et ultra efficace. Un vrai uppercut qui renvoie aux premières amours du groupe, période « …And Justice For All ».
Atlas, Rise !
Morceau plutôt enlevé, très rock dans l’esprit, et taillé pour la route. Co-producteur de l’album avec James Hetfield et Greg Fidelman, Lars Ulrich se fait plaisir et en met un peu partout avec une batterie très présente dans le mix.
Now That We’re Dead Un mid-tempo d’excellente facture avec une longue intro. Si les refrains ne sont pas forcément des plus réussis, les couplets, eux, sont vraiment très efficaces.
Moth Into Flame
Titre très enlevé avec certains passages doublés au niveau du rythme. Classique, efficace, mais sans grande surprise. On devine la basse de Robert Trujillo quand les guitares jouent en étouffé.
Dream No More Voilà une intro comme on les aime, lourde à souhait avec des mesures composées. Un sentiment de lourdeur d’autant plus présent que Lars Ulrich joue au fond du temps, la voix (avec un effet ?) de James Hetfield semblant planer au dessus de l’ensemble.
Halo On Fire LA balade du disque. Arpèges en son clair dans les couplets, solo à la mode hard rock… On retiendra surtout la fin du morceau, quand même à rallonge, avec un solo épique de Kirk Hammett et quelques mesures composées bien senties, histoire de donner un peu de relief.
Disque 2
Confusion Un autre mid-tempo avec une nouvelle intro longue, très longue. À part, quelques exceptions, Metallica a vraisemblablement décidé d’étirer au maximum les morceaux de « Hardwired… To Self-Destruct ».
ManUNkind L’intro basse/guitare nous fait dire que Robert Trujillo a mis son grain de sel dans cette composition. Bonne pioche, c’est le seul titre où son nom apparaît, les 11 autres étant signés par le duo Hetfield/Ulrich. La suite du titre est plutôt lourde avec un riff de guitare omniprésent et efficace.
Here Comes Revenge Du classique de chez classique. Si ce titre n’est pas forcément celui qu’on citera en premier, il prouve que le quatuor est toujours d’une grande efficacité.
Am I Savage ? Voilà un autre morceau joué bien au fond du temps avec un petit côté seventies (couplets et riff principal) loin d’être désagréable. Kirk Hammett envoie un solo dont il a le secret, alors que ses 3 compères jouent la carte de la lourdeur. Sans doute l’une des meilleures chansons de l’album avec Hardwired, Now That We’re Dead et ManUNkind.
Murder One Dommage que la voix de James Hetfield ne soit pas une grande réussite sur les couplets car le reste est du pur Metallica, direct et efficace, essentiellement dans la progression d’accords.
Spit Out The Bone Comme un ultime rappel au tout premier titre de l’album, Hardwired, avec du thrash à l’ancienne rapide et efficace. La basse de Trujillo à l’unisson avec les guitares sur certains passages, l’alternance de parties rapides et de passages dédoublés, fin à fond les gamelles, bref, ce morceau est une véritable invitation à headbanger et une totale réussite.